Rythmes scolaires - La réunion publique du 13 juin aux Clayes

Jeudi 13 juin dernier, nous avons assisté à la réunion publique organisée par les élus d’opposition sur la réforme de l’aménagement du rythme scolaire.

 

Nous avons voulu demander à l’un d’entre eux, ce qui justifiait une telle réunion. Nicolas HUE a répondu à nos questions.

    Pourquoi avez-vous organisé une réunion publique sur l’aménagement du rythme scolaire ?

Il nous semblait important de réunir les Clétiens sur un sujet majeur pour les enfants, les familles, les enseignants et la commune. En effet, nous savons depuis un décret publié le 26 janvier dernier que le rythme de l’enfant sur le temps scolaire, était voué à être modifié. Or il nous apparaît très étonnant que la majorité municipale, lors de ces 6 derniers mois, n’ait pas cru bon de concerter les familles concernées.

Cela aura pourtant un impact non négligeable sur le temps de l’enfant, le quotidien des familles ou encore sur le budget de la Ville.

Quel moyen et quelle méthode selon vous seraient les plus efficaces pour mettre en place un aménagement qui satisfasse le plus grand nombre ?

Nous pensons qu’il n’est pas possible aujourd’hui, d’autant que cela fait partie intégrante du décret, de ne pas prendre en considération l‘avis des parents. Il nous faut, à partir de l’existant et de la manière dont les familles voient ce nouvel aménagement, mener une enquête qui nous permette de connaître les grandes orientations vers lesquelles les familles demanderont à leurs élus de travailler. Nous ne pouvons fonctionner, comme la majorité municipale semble vouloir le faire, en élaborant un projet, puis en le proposant ensuite aux familles, pour, in fine, se rendre compte qu’il faut totalement le retravailler en fonction des réponses récoltées…

Il faut être efficace et à l’écoute de tous sur cette question.

Que proposez vous donc, pour éviter cet écueil ?

Et bien à l’inverse de la majorité municipale, nous avons établi un questionnaire qui doit être, selon nous, le préalable à toute discussion. En effet, une fois le dépouillement effectué, la première analyse permettrait de poser les bases de la discussion avec les professionnels de l’enseignement et les responsables de parents d’élèves. Nous pourrions ainsi construire un projet vraiment partagé par tous.

Aujourd’hui nous ne sommes pas en responsabilités, nous ne sommes pas associés aux réflexions menées par les élus de la majorité et pourtant cette question dépasse très largement les chapelles et considérations partisanes. Il s’agit de l’avenir de nos enfants, de nos jeunes mais aussi de tout un modèle organisationnel et économiquement viable à pérenniser.

Quelle suite allez-vous donner à cette réunion ?

Pour commencer, nous irons jusqu’à la fin de l’année scolaire, à la rencontre des parents aux entrées et sorties d’école, afin qu’ils puissent remplir ce questionnaire. La participation de tous est indispensable afin d’avoir une vision la plus globale des attentes sur ce sujet. Ensuite, si les élus de la majorité souhaitent nous associer aux groupes de travail qu’ils mettront en place avec les professionnels, nous mettrons à disposition ce bilan issu de la concertation afin que cela puisse servir de base de travail.

Si cela ne devait pas se produire ainsi, nous présenterons un projet sur lequel les Clétiens auront largement contribué.

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