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Le 25 octobre dernier, l’Agence Nationale pour l’Information sur le Logement (ANIL) a invité des économistes et professionnels du logement afin d’analyser et de comprendre les prix très élevés des logements neufs en France.
Selon Laurent Escobar du bureau d’études Adéquation (Article Le Monde du 31 octobre 2011), "pour loger les classes moyennes, il faut produire des logements à 3000 € le mètre carré". Un tarif très éloigné des 4700 € au m² constatés pour la nouvelle opération immobilière prévue à la place du Gymnase Delaune.
Selon l’ANIL, contrairement aux idées reçues, la cherté du mètre carré est liée à la densité des constructions : plus on bâtit de mètres carrés sur un terrain, plus le prix du mètre carré est élevé. Entre une maison et un immeuble collectif, le prix peut varier du simple au double car il est beaucoup plus long et complexe de construire un immeuble. L’envolée des prix des matériaux a contribué en grande partie à l’augmentation du prix des logements neufs.
Selon Jean Charles Castel (Le Monde du 31 octobre), du centre d’études sur les réseaux, les transports et l’urbanisme (CERTU) : "Les élus sont dans une impasse car, s’ils densifient leurs centres-villes, ils produisent pour les riches. Les classes moyennes et modestes, si elles n’obtiennent pas un logement social, n’ont alors pas d’autre choix que de s’installer plus loin, pour y trouver un terrain bon marché et des coûts de construction supportables" et "Si vous doublez les nombre de mètres carrés constructibles sur un terrain, vous quadruplez son prix".
Il paraît donc évident que la majorité municipale actuelle, en densifiant le centre-ville des Clayes sous Bois, veut en modifier la sociologie, voire se « débarrasser » des classes moyennes et modestes… On comprend mieux pourquoi la première volonté de Mme Coté-Millard, concernant l’intercommunalité, était de rejoindre Versailles Grand Parc !
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